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La détermination des priorités de la santé se base sur la mesure
de l’état de santé.
En épidémiologie, un outil de mesure fournit une donnée
objective qui permet de décrire (quantifier et/ou qualifier) l’état
de santé d’une population.
Les outils de mesure sont utilisés pour :
➢ Mesurer l’impact d’une maladie, d’un traitement, d’une
politique de santé
➢ Evaluer une situation sanitaire, un système socio-sanitaire
➢ Définir des priorités d’action
2
Toute mesure a un numérateur et un dénominateur.
o Citons : une proportion, un taux, un ratio, un indice, un cote.
3
1. Proportion : a / (a + b) .... Ex : prévalence
– Le numérateur est inclus dans le dénominateur (même nature)
– S’exprime en chiffre (entre 0 et 1) ou en % (x 100)
Ex : Dans une population de
7500 enfants de moins de 5
ans, on constate que 5300 sont
correctement vaccinés contre
la rougeole. La proportion
d'enfants vaccinés est ?
5300/7500 = 0,707 = 70,7%
N° de sujets ayant une caractéristique particulière
Effectif de la population correspondante
P =
Ex : Incidence cumulée
4
2. Taux : un rapport qui prend en compte la notion de temps
– La probabilité de survenue d'un évènement au cours d’une période
donnée (en fonction du temps)
– S’exprime en chiffre (entre 0 et 1) ou en % (x 100)
N° de sujets avec un évènement survenant pendant une période donnée
Effectif de la population moyenne pendant la même période
Taux =
Ex : Dans un échantillon de 100
individus, on observe 49 hommes et
51 femmes.
Quel est le ratio H/F (Sexe ratio) ?
49/51 = 0,96
3. Ratio : un rapport des effectifs des 2 modalités d'une même variable
– Numérateur et dénominateur de même nature
– a non inclus dans b
– Sans unité
5
5. Cote (odds) : p / (1 – p)
Le ratio de la probabilité de survenue d'un évènement sur la probabilité
de non-survenue de cet évènement
Ex : Lors d'une épidémie de 75 cas d'une maladie, on a observé 53 cas
ayant consommé un aliment X et 22 cas n'en ayant pas consommé. La
cote d'exposition chez les cas ?
53/22=2,4
(soit 2,4 cas exposés à l’aliment X pour 1 cas non-exposé)
4. Indice : le rapport des effectifs de 2 variables, de nature différente
– Indicateur de fonctionnement en économie de la santé
• Nombre de lits d'hôpital / médecin
• Nombre d'individus / foyer
N° de sujets de la modalité 1
N° de sujets de la modalité A
Indice =
Ex : à l’hôpital, 1000 enfants pour 10 infirmières nutritionnistes soit :
1000/10 = 100 enfants par infirmière
La définition de l’épidémiologie montre qu’il faut s’intéresser
à deux types de mesures ;
o Celles qui permettent de caractériser la distribution
des maladies : mesures de risque et d’incidence
(prévalence, taux d’incidence, risque cumulé)
o Celles qui permettent de quantifier le lien entre une
exposition et la maladie : mesures d’association (risque
relatif et odds ratio)
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Indicateurs
de l’état de santé
Définition
& objectifs :
des variables, des échelles d’évaluation de la santé.
des statistiques produites dans l’objectif de renseigner,
mesurer et suivre l’état de santé d’une population, dans le
temps et dans l’espace.
des outils d’aide à la décision, utiles à l’État et aux
organismes de tutelle et de financement, pour définir les
besoins sanitaires de la population, les hiérarchiser,
optimiser l’utilisation des ressources disponibles et évaluer
les effets et le respect des objectifs d’une politique sanitaire
ou d’une action de santé.
Objectifs :
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Décrire Surveiller Comparer Evaluer
Indicateurs
de l’état de santé
Spécificités :
• Peuvent être statiques ou dynamiques.
• Peuvent porter sur des données démographiques générales
(natalité, mortalité ...) ou ciblées (morbidité, facteurs de risque ...)
• Choisis en fonction de leur disponibilité, fiabilité, exactitude ...
• Sources : nombreuses (registres, réseau de surveillance, enquêtes, ...)
La comparaison de populations à l’aide d’indicateurs nécessite :
-- de bien connaître les critères précis de définition et d’en
vérifier l’équivalence entre populations (définition, recueil,
analyse) ;
-- de parfois recourir à des techniques spécifiques de calcul
(standardisation) ;
-- de connaître le contexte de leur mise en œuvre pour en
faire une juste interprétation.
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Indicateurs
de l’état de santé
Types :
A noter :
-Nombres absolus
-Tous les numérateurs : au cours
de l’année
Tous les dénominateurs : au
milieu de l’année
-Se référer toujours à la
projection de la population et
non au Recensement Général de
la Population
Peuvent être répartis en 3 rubriques :
Période d’étude : Période durant laquelle est conduite l’étude. Elle est (peut
être) sans relation avec la maladie étudiée.
Période à risque : Période durant laquelle l’Homme peut développer la
maladie.
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Indicateurs de morbidité
• Décrivent la fréquence des maladies
Indicateurs de mortalité
• Décrivent la fréquence des décès
Indicateurs de qualité de vie
Indicateurs de
morbidité
On différencie plusieurs types de morbidité :
▪ Morbidité réelle
objective (mesurée avec des critères définis. Une
confirmation, mais est plus difficile à obtenir)
ressentie (subjective. Perception d’un phénomène
pathologique par l’individu)
diagnostiquée (identifiée et perçue par les professionnels de
santé, et est en fonction de la morbidité ressentie)
▪ Morbidité déclarée
▪ Morbidité prévalente ou incidente
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Prévalence
• Un indicateur statique, indépendant de l’évolution de la
maladie (cas récents et anciens confondus, sur l’ensemble
de la période pendant laquelle est menée l’enquête).
La durée de l’enquête est négligeable par rapport à la durée
de la maladie.
• S’exprime en % ou en chiffre (entre 0 et 1). Proportion !!!
• Intérêt pour les maladies chroniques
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12
Ex : La toxoplasmose est une infection qui persiste définitivement après la
contamination. Lors d’une enquête exhaustive réalisée au Maroc sur l’ensemble des
13485 femmes enceintes ayant accouché pendant la dernière semaine de janvier
1995, on a observé que 7322 d’entres elles possédaient des anticorps résiduels
contre la toxoplasmose. Quelle est la prévalence de toxoplasmose ?
Prévalence = 7322 / 13485 = 0,543
Au Maroc, la prévalence de la toxoplasmose chez les femmes enceintes était de
54,3%, en fin janvier 1995.
Prévalence instantanée :
Prévalence au cours du temps :
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Incidence
• Un indicateur dynamique, prend en compte la vitesse de survenue de la
maladie dans une population. Son évaluation nécessite un suivi de
patients.
• C’est le nombre de nouveaux cas présentant un problème de santé
dans une population susceptible d’être atteinte par ce problème sur une
période de temps spécifiée. Selon la période de temps considérée, on
distingue plusieurs façons de calculer l’incidence :
- Taux d’incidence (=densité d’incidence)
- Incidence cumulée
- Taux d’attaque
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Densité d’incidence :
• Population instable (ouverte) : nombreux arrivées, départs et perdus de vue
• « Population totale moyenne exposée au risque * temps » ; chaque individu
contribue au calcul du dénominateur selon son temps de suivi.
Ex : 500 M sur 1000 patients suivis 1 an :
500/1000*1 = 0,5/patient*an ou 500/1000*365 = 0,0014/patient*jour
La notion de personnes-temps désigne la durée totale de suivi des individus à
risque dans la population à l'étude (pour une population, le nombre d’individus
qui deviennent malades et les périodes « vécues » pendant lesquelles les
événements sont survenus). Ex : si 100 personnes à risque ont été étudiées
pendant 2 ans, la durée totale de suivi est de 200 personnes-années
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Ex : en 1999, au Kenya, on a enregistré un total de 6 100 000 nouveaux cas de
paludisme. La population était de 29 300 000 habitants. En supposant que la
population est stable pendant cette année-là, l’incidence du paludisme est de ?
6,1/29,3 = 0,208 = 20,8 cas pour 100 habitants
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Incidence cumulée : (exprimée en X cas pour 100, 1000, 10 000 ...)
• Population fixe (fermée) durant la période d’étude (sinon calculer la
moy. du nbre de sujets au début et celui à la fin de la période d’étude).
• La période d’étude dépend de la dynamique de la maladie. On la fixe.
•
• C’est un taux, une probabilité, un risque moyen de développer la
maladie pendant un ∆t pour un individu de la population.
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19
Différence entre
la prévalence et l’incidence :
Augmentation de la
prévalence
-> Augmentation de
l’espérance de vie
Baisse de l’incidence
-> Meilleure prévention,
meilleure efficacité des
traitements prescrits
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Relation entre
la prévalence et l’incidence
Si la population ne varie pas trop
(stationnaire), on a la relation suivante :
P = I x d / (1 + (I x d))
Avec :
P : prévalence ; I : densité d’incidence ; d : durée moyenne de la maladie (qu’elle se
termine par guérison ou par décès)
Si l’incidence est petite, on peut simplifier la relation :
P= I x d
Ex : Soit une population de 1290 malades présents hospitalisés un jour
donné. La prévalence observée des infections nosocomiales est de 10,8%.
La durée de l’infection nosocomiale était en moyenne de 8 jours. En
admettant que la population observée était stationnaire, on peut estimer
que la densité d’incidence de l’infection est de :
Densité d’incidence = 0,108 / 8 = 0,0135 soit 1,35 pour 100 patients-jours
d’hospitalisation.
la relation entre incidence et
prévalence varie selon les
maladies.
L’incidence peut être faible alors
que la prévalence est élevée –
comme pour le diabète – ou
inversement – comme dans le
cas du rhume banal.
Le rhume est plus fréquent que
le diabète et dure peu, alors que
le diabète est la plupart du
temps une maladie qui, une fois
contractée, dure toute la vie.
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Taux d’attaque :
• Rapport entre le nombre de cas d’une maladie et la population totale à
risque.
• Se calcule quand l’exposition au risque existe sur une période limitée ou
lorsqu’une petite partie de la population est exposée.
• Pour les maladies infectieuses, il exprime la capacité de l’agent
pathogène à se propager et à se transmettre d’une personne à l’autre.
• = le taux d’incidence cumulée lorsque la population est exposée pendant
un temps limité (Cas des épidémies. Durée imposée par la nature).
Ex : A Madagascar, sur 300 patients, 21 diarrhées aiguës entre le 13 et le
15 août 2008 : Le taux d’attaque est de : 21 / 300 = 7%
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On différencie plusieurs types de mortalité :
▪ Mortalité générale
▪ Mortalité spécifique (par âge, sexe, pathologie, profession, catégorie sociale)
▪ Mortalité standardisée (ou comparative)
▪ Mortalité prématurée
▪ Mortalité évitable
▪ Létalité
▪ Esperance de vie (à la naissance, sans incapacité)
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Indicateurs de
mortalité
Taux de mortalité :
▪ Indicateur non spécifique, appelé également « Incidence du décès »
▪ Fortement influencé par la structure d’âge de la population
▪ Permet d’apprécier l’efficacité d’une stratégie multisectorielle
Ex : Taux brut de mortalité au Maroc en 2003 = 5,8 pour 1000 habitants
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Taux brut de mortalité =
nombre de décès pendant une périodet
somme des personnes−temps pendant la périodet
x 1000
Taux de mortalité globale =
nombre de décès pendant une périodet
population étudiée pendant la périodet
X 1000
La mortalité est spécifique soit de la population à risque (taux
spécifique par âge, par sexe....)soit d’un type particulier de mortalité
(par cancer, par accident...)
Ex : la mortalité par causes cardio-vasculaires représente une
proportion de 23% parmi les différentes étiologies et occupe ainsi la
première place parmi les causes de décès au Maroc.
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Taux de mortalité spécifique =
nombre de décès du sous−groupe pendant une périodet
population du sous−groupe étudiée pendant la périodet
X 1000
Autres taux de mortalité ... :
Taux de mortalité proportionnelle = Taux de Mortalité Spécifique due à
une cause donnée /Mortalité globale
Représente le poids relatif d'une maladie dans la mortalité globale
Taux de mortalité prématurée évitable :
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Nombre de décès liés à une maladie durant une année donnée
Nombre total de décès durant la même année
TMP = x 100
Nombre de décès survenus avant 65 ans
Population totale âgée de moins de 65 ans
TMPE = x 100
Taux de létalité :
Exprime la gravité d’une maladie, de l’efficacité d’un traitement et de
la qualité des soins
Ex : Le taux de létalité de la méningite à méningocoque au niveau
d’une région donnée est de 14 %.
On a enregistré 10 cas de décès parmi 100 cas de fièvre typhoïde
survenus lors d’une épidémie. Quel est le taux de létalité ?
Le taux de létalité = 10 / 100 = 0,10 = 10%
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Nombre de décès dus à une maladie pendant période
Nombre total de cas dus à cette maladie pendant la même période TL = x 100
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Exemple
d’application
Dans un camp de réfugiés de 18000 personnes, on a observé 184 décès
pendant l’année 2000. Dans cette population 12900 cas de paludisme ont
été observés. Parmi les décès, 44 étaient dus au paludisme. On suppose que
la population du camp est restée stable. Calculer :
La mortalité globale en 2000
184 / 18000 = 0,0102, soit 10,2 décès pour 1000 personnes
La mortalité spécifique due au paludisme en 2000
44 / 18000 = 0,0024, soit 2,4 décès dus au paludisme pour 1000 personnes
La mortalité proportionnelle due au paludisme
44 / 184 = 0,239 soit 23,9 % des cas
La létalité due au paludisme
44 / 12900 = 0,0034 soit 0,34% des cas
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→ La mortalité spécifique est uniquement lié au paludisme. Le
paludisme peut toucher toutes les tranches d’âge et les deux sexes.
C'est pourquoi, le dénominateur sera la population générale (18 000).
S’il était précisé que le paludisme avait touché uniquement les
hommes, le dénominateur sera la population totale de sexe masculin
(ou s'il avait touché uniquement les enfants, le dénominateur
correspondra à l'effectif total des enfants).
→ On parle des décès en général (184) puis on parle des décès à
cause du paludisme (44). Si on n’avait aucune information sur le
nombre total de décès, la mortalité à calculer due au paludisme
deviendra une mortalité générale (et non spécifique).
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Espérance de vie
▪ Durée de vie moyenne d’une génération fictive soumise à chaque âge aux
conditions de mortalité mesurées, de la période et de la région
considérées.
▪ Renseigne sur le niveau socioéconomique et sanitaire d’une population et
permet la comparaison entre populations, car elle est indépendante de la
structure d’âge.
▪ L’espérance de vie à la naissance : la moyenne des années restantes à vivre
à un nouveau-né si les conditions de mortalité au moment de sa naissance
ne se modifient pas. On peut la calculer à 65 ans, etc.
▪ L’espérance de vie sans incapacité : l’espérance de vie totale (moins) les
années passées en situation d’incapacité. Une mesure de qualité de vie.
Ex : Au Maroc, en 2003, l’espérance de vie à la naissance est de 67,1 ans chez les
hommes et de 70,7 ans chez les femmes. En France, l’espérance de vie à la naissance
est de 78,1 ans chez les hommes et 84,8 ans chez les femmes en 2010. L’espérance
de vie à 65 ans est de 18,4 ans chez les hommes et 22,6 ans chez les femmes.
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D’ordre qualitatif
Proposés par l’OMS
Mesurent les conséquences de la maladie sur l’activité physique et
sociale des individus selon plusieurs dimensions :
1. La déficience (concept clinique) : « toute perte de substance ou
altération d’une structure ou fonction psychologique, physiologique ou
anatomique »
2. L’incapacité (concept fonctionnel) : « toute réduction (résultant
d’une déficience) partielle ou totale, de la capacité d’accomplir une
activité d’une façon ou dans des limites considérées comme normales
pour un être humain »
3. Le désavantage « handicap » (concept social) : « résulte d’une
déficience ou d’une incapacité qui limite ou interdit l’accomplissement
d’un rôle normal (en rapport avec l’âge , le sexe, les facteur sociaux et
culturels) »
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Indicateurs de
qualité de vie
En conclusion,
Un « bon » indicateur doit être assez performant et
fiable pour permettre l’élaboration des stratégies
de santé publique, définir les orientations des
actions de santé et assurer leur pilotage, leur mise
en œuvre comme leur évaluation.
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